1. |
La marche
04:34
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Je marche au cœur de mes rêves ensommeillés
Je marche sur mes insomnies improvisées
Je marche, je marche encore
Je marche au cœur de mes blessures apprivoisées
Je marche toute la nuit pour me soigner
Je marche, je marche encore
Je marcherai encore comme pour tromper la mort
Sans drapeau et sans maison, ailleurs
Je marcherai encore sans frontières à l’horizon
Solitaire, fragile, je défierais les mers, les terres hostiles
Je marche au cœur de ce pays imaginaire
Où les couleurs de peau ne seraient qu’éphémères
Oh oui Je marche, je marche encore
Je marche au cœur de la nuit noire pour te trouver
Je marche dans tes pas, à tes côtés
Je marche et j’ rêve encore
Que nous marcherons alors comme pour tromper la mort
Sans drapeau et sans maison, plus haut
Nous marcherons alors sans rien à l’horizon
Amoureux en exil, nous inventerons une route invisible
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2. |
L'hiver du poète
03:00
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Tu m’as dit « bien », tu m’as dit « bon »
Tu m’as séduite sous les flocons
Tu m’as dit « viens », sans dire ton nom
J’ai suivi le tourbillon
C’était l’hiver des poètes
Des mots d’amour à l’encre violette
Des boules de neige en forme de lettre
Tu m’as dit « rien » tu m’as dit « bof »
T’as enchaîné les mauvaises strophes
Sous un typhon de maudits mots
J’ai plongé pour sauver ma peau
Tu m’a dit oui tu m’a dit non
Sous un torrent de glaçons
Une bouche qui baille à l’abandon
J’ai quitté l’hiver pour de bon
C’était l’hiver des poètes
Des maux d’amour aux prises de bec
Des tempêtes qui sifflent sur nos têtes
Tu m’as dit « reviens », j’ai dit non
Cette fois j’m’envole pour de bon
Comme l’hirondelle sur mon balcon,
Je file au gré des saisons
C’était l’ hiver des poètes
Ce s’ra l’ printemps des jours de fêête
Mon spleen s’envole par la fenêtre
C’était l’ hiver des poètes
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3. |
Swing du cat
03:54
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A Paris on dit
Que tous les chats sont gris
Moi j’ai croisé des chats sauvages
Des chats d’gouttière
Un chat à sa mémère
Chat angora calin et sage
Des chats sur tous les bords
D’la seine multicolore
De belleville à Notre dame
Swing du cat à Paname
A Paris on dit
Que tous les chats sont p’tits
Insolents, dandys et volages
Moi j’ai croisé un grand chat balinais
F’sant du tai chi à Paris plage
C’était un chat fidèle à sa danseuse Madeleine
Un p’tit rat d’l’opéra
Pour trois ptits pas de chats
Viens swinguer sous les toits
Avec les chats siamois
(Sous l’pont de l’alma)
Danser le french cancan
Avec les chats persans
(À ménilmontant)
A Paris on dit
Que les chats sont aigris
Eblouis par leur propre image
Pourtant j’ai vu, ému sous une statue
Un chat demander en mariage
Un chien Chihuahua
Qui chantait du Sinatra
Chacun cherche son chat
Qui a du chien, ça va de soi
Viens dans mon Paris blue
Swinguer sous les étoiles
Manger des roudoudous
Planqués sous la grande roue
Ecouter dans l’métro le chat colocolo
Sur le son d’un banjo
Et pour le chat doré
Ce s’ra soirée privée
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4. |
De vous à moi
03:01
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De vous à moi,
Vous m’avez souri l’air doux
Vos yeux semblaient tout me promettre
Avant même de m’avoir près de vous
De vous à moi
Vous avanciez à pas de loup
Moi je riais de votre maladresse
Vous me plaisiez beaucoup
Improvisation fine
Nos âmes inconnues
S’imaginent divines
Se rêvent, s’épanchent dans les nues
De vous à moi
Votre baiser sur ma joue
Votre voix si singulière
Votre rire sur mon cou
Improvisation lente
Nos âmes devenues
Une danse insolente
S’enlacent, s’effacent dans les nues
De vous à moi
De voyager avec vous
Envouté par le chant des sirènes
Je partais jusqu’au bout
Improvisation vive
Nos âmes confondues
Filent à la dérive
S’envolent, s’échappent dans les nues
De vous à moi
A force de m’avoir à vous
Vous étiez fou de moi et moi discrète
Je me fondais en vous
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5. |
À quoi bon
03:38
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A quoi bon
A quoi bon
Mais à quoi bon
J’ai tout donné
J’ai trop gardé
J’ai trop pleuré
J’ai tout jeté
A quoi bon partir
A quoi bon courir
A quoi bon rugir
Pourquoi revenir
J’ai tout cassé
J’ai tout laissé
J’ai contrarié
J’ai dérangé
J’ai pris mon bateau ohlala
J’ai respiré é
Sauter sur les flots oh lala
J’ai pris l’eau de haut
J’ai pris l’eau de haut
Sur mon navire de sorcière
Un cri en écho
Un bol d’air sur ma colère
J’ai pris l’eau de haut
L’eau de haut pour avoir de l’air
En decrescendo
Sur les hauteurs des bords de mer
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6. |
Sur le chemin des roses
03:26
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Sur le chemin des roses j’ai lâché
Les pétales de nos amours délaissés
Et j’ai arrosé le sable de nos larmes
De nos soupirs envolés
Au creux des vagues j’ai laissé flotté
Tous les bijoux que tu m’avais donnés
Abandonnés sur la plage, les ombrages
Les promesses d’éternité
Loin, une route nouvelle, pour nous deux
Voyageons au souffle du vent, sur le chemin
Des roses, des roses
Sur le chemin des choses inachevées,
Je t’ai choisi pour tout recommencer
Et j’ai repeint mon visage, en hommage à nos amours oubliés
Loin une route nouvelle pour nous deux
Marchons côte à côte comme avant
Sur le chemin des roses, des roses
Sur le chemin des roses j’ai parsemé
De pétales nos désirs ensommeillés
Et j’ai recouvert nos âmes, et réveillé nos rêves.
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7. |
Tu es l'amour
04:04
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Je suis le p’tit mot qui rassure
Un billet doux dans l’encolure
Dans ton cafard à hommes une lueur d’espoir
Je suis la passion qui déchire
Je ne supporte plus tes soupirs
À vivre sans moi je veux te voir mourir
Je suis un chagrin qui s’étire
Au fil du temps un souvenir
Amer aveu de notre désamour
Je suis une guerre éternelle
Un volcan un feu fraternel
Ne trouvant son salut que dans le sang
Tu es l’amour
Et je suis celle qui fuit devant cette émotion
Qui passe dans mon corps et me dévore comme un doux poison inodore
Je voudrais être un mur de son pour ne plus entendre ce nom
Ou une armée de mercenaires pour fuir ce murmure délétère
Je suis un manteau de vison
Des bottes en fourrure de dragon
Une parure qui cache mon ennui
Je suis une rêverie charnelle
Un adultère sans lendemain
Une idylle qui s’efface au petit matin
Je suis une claque dans ta figure
Un voyou qui chiale contre un mur
Devant tes valises qui me disent adieu
Je suis fantasme obsession
Une histoire folle, une déraison
Je t’aime et je te quitte sur des charbons ardents
Refrain
Mais à quoi bon tuer l’amour puisqu’il coule dans mon sang (bis)
Et s’étend comme une fleur sauvage, un grain de poussière
Une révolution une ardeur éphémère
Une humeur volage, un vin doux amer
Une humiliation, un vent imaginaire
Et cent années de guerre et cent ans de passion
De baisers, de fous rires de rêves sous l’édredon
Des siècles de désirs, de vénus à cupidon
Des amours qui s’déchirent des amours qui tiennent bons
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8. |
Fleur sauvage
04:50
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Je suis une fleur sauvage
Des plus civilisées
Rose, rouge, noire ou dorée
Je grandis sur la terre
Les chemins, les allées
Je suis une fleur sauvage
Rien ne peut m’arrêter
J’ai le goût de l’outrage
Parfois je foule ta terre
Ton chemin ton allée
Et tant pis pour les pots, les pays, les drapeaux
Je sème mes graines sur tous les toits des maisons du monde
Mes pétales s’envolent et survolent les saisons
Ma tige est si belle et mon pollen sent bon
Je suis une fleur sauvage
Des plus civilisées
Rose, rouge, noire ou dorée
Je suis l’arbre des multiples
Richesses cultivées
Je suis une fleur sauvage
D’une riche variété
Même si on me traite d’étrangère
De voleuse, infidèle
De Sorcière égarée
Et tant pis pour les pots, les pays, les drapeaux
Je sème mes graines dans les jardins des maisons du monde
Mes pétales s’envolent et survolent les saisons
Ma tige est si belle et mon pollen sent bon
Qu’on me piétine ou qu’on me cueille
Que l’on me serre dans un bouquet
Je suis plus forte, je repousserai
Qu’on me déplace derrière les dunes
Qu’on me peigne en blonde, en brune
Que l’on me taille les épines
Que l’on me fasse fleur de papier
Je suis de roc, je reviendrai
Je suis la fleur imparfaite
Aux multiples horizons
Je suis la fleur sauvage
La jeunesse libérée
Je ne pousse pas en cage
Je suis la graine du monde
La civilisation
Et je grandis là où il fait bon
Et je grandis là où il fait bon
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9. |
La dernière valse
04:00
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Cent petits cailloux
Qui font du bruit
Sous nos genoux
Dans une fragile étreinte
Cent baisers volés
Pour tes jeunes années
Envolées
Sur une prairie de jacinthes
C’est notre dernière valse
Ton beau sourire dans mon cœur blessé
Cents petits cailloux qui font du bruit
Sous nos genoux
Pour te dire au revoir une dernière fois
Cent petits cailloux qui font du bruit sous nos genoux
Pour couvrir ce doux silence
Et tous ces fous rires
Et l’euphorie des jours à venir
La tendresse d’une enfance
C’est notre dernière valse
Une dernière danse sur ton âme envolée
Cents petits cailloux qui font du bruit
Sous nos genoux
Pour te dire au revoir une dernière fois
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10. |
Templo
03:39
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Se você olha pra mim
Se me dá atenção
Eu me derreto suave
Neve no vulcão
Se você toca em mim
Alaúde emoção
Eu me desmancho suave
Nuvem no avião
Himalaia himeneu
Esse homem nú sou eu
Olhos de contemplação
Inca maia pigmeu
Minha tribo me perdeu
Quando entrei no templo da paixão
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11. |
L'amour est une danse
02:55
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Danser le pas de trois
Sur un air de java
Sers moi donc dans tes bras
L’amour ne m’aura pas
Juste une danse et puis
Je rentrerai chez moi
Mais ton odeur de miel
Soudain je me rappelle
Nous nous sommes tant aimés
Et que sur cette danse
Tu m’as chuchoté des amours passionnés
L’amour est une danse
Qui ne s’arrête pas
Qui reprend quand on croit
Qu’on s’est tout dit 100 fois
L’amour est une danse
Faite pour toi et moi
Qui m’étreint tendrement
Nos corps se mélangeant
Au rythme trépidant
Danser le pas de trois
Sur un air de java
Espérer à chaque fois
Que tu me reviendras
Juste une danse et puis
Je rentrerai chez moi
Mais cette voix de sirène
Soudain je me rappelle
Nous nous sommes tant aimés
Et que sur cette danse
Tu m’as chuchoté des chants ensorcelés.
Refrain
Danser le pas de trois
Sur un air de java
C’est pareil à chaque fois
Je n’y arrive pas sans toi
Encore une danse et puis
Nous rentrerons chez moi
Et notre histoire sensuelle
Soudain je me rappelle
Est une danse d’amour
Fougueuse et sans vertu
Charmeuse et ambiguë attendue confondue
Murmurée dans les nues
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12. |
Le crépuscule
04:53
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Le jour se lève sans un mot
Les draps caressent ta peau
Les noctambules s’endorment au crépuscule
Inconstants funambules
La nuit s’efface peu à peu
La chambre redevient bleue
Et nos chagrins s’échappent au crépuscule
Somnambules sous une pierre de lune
A l’aube le silence nous accorde
A l’aube nos passions se dérobent
A l’aube, nos peurs, nos ardeurs s’enfuient
Nos regrets aussi
La pendule s’est arrêtée
Secrète, je t’ai contemplé
Ma libellule s’endort au crépuscule
Rêvassant sous la brume
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Marianne Feder Paris, France
Marianne Feder est chanteuse, auteur-compositeur mais aussi chef de chœur.
Aujourd'hui elle produit un 3ème album
de chansons swing électro, avec des compositions écrites en collaboration avec le guitariste de jazz Romane, réalisé par l’artiste DJ SOAP pour une sortie prévue au printemps 2019.
www.facebook.com/Mariannefederofficiel
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